Le KNK appelle à la libération de Zeynab Jalalian

La Commission des femmes du Congrès national du Kurdistan (KNK) a appelé, dans un communiqué, à la libération immédiate de la prisonnière politique kurde Zeynab Jalalian. Détenue en Iran, celle-ci a été infectée par le COVID-19.

La Commission des femmes du Congrès national du Kurdistan (KNK) a demandé la libération de la militante kurde Zeynab Jalalian, détenue depuis 13 ans par le régime iranien. Le père de la jeune femme, Ali Jalalian, a récemment informé le Réseau des Droits Humains au Kurdistan (KHRN) que celle-ci avait été infectée par le COVID-19 et ne recevait pas les soins nécessaires. 

Dans un communiqué publié lundi, la Commission des femmes du KNK a dénoncé la répression grandissante du régime iranien à l’encontre des femmes militantes, visant à « briser leur lutte pour la liberté ».

« Personne ne doit garder le silence sur la situation des prisonniers politiques en Iran et en particulier sur les conditions de détention de Zeynab Jalalian, dit le communiqué. Afin de protéger la vie de ces femmes, nous demandons leur libération. » 

 Zeynab Jalalian, née en 1982, est une activiste kurde originaire de la région de Makou, en Iran. Arrêtée en 2007 à Kermanshah, elle a été emprisonnée pour appartenance au PJAK (Parti pour une vie libre au Kurdistan).

Durant un mois, elle a été interrogée dans le centre de détention du service de renseignement de Kermanshah où elle a été soumise à de graves tortures physiques et psychologiques. En décembre 2008, elle a été condamnée, à l’issue d’un procès expéditif, à la peine de mort pour Mohareb (inimitié envers Dieu). 

En 2016, le Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire a demandé officiellement à la République islamique d’Iran de libérer Zeynab Jalalian,  estimant que sa privation de liberté était arbitraire et contraire à la Déclaration universelle des droits de l’homme et au Pacte international relatif aux droits civils et politiques.

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