La représentation du HDP en Europe lance une campagne de lettres en solidarité avec les "otages politiques" enfermés dans les prisons turques
"La liberté ne s'arrête pas aux murs de la prison", déclare le HDP, annonçant une campagne de solidarité avec les prisonniers politiques retenus dans les prisons turques

La représentation du HDP en Europe lance une campagne de lettres en solidarité avec les « otages politiques » enfermés dans les prisons turques.

« Sous le régime d’Erdogan, quiconque n’est pas d’accord avec le gouvernement est emprisonné et pris en otage : politiciens, députés, maires, journalistes, universitaires, défenseuses des droits des femmes, jeunes, étudiants, universitaires, écrivains et artistes. Le régime y parvient en créant un climat de peur au sein de la société tout entière », a déclaré la représentation du Parti démocratique des Peuples (HDP) en Europe, annonçant le lancement d’une campagne de lettres à destination des prisonniers politiques.

Plus de 10 000 membres du HDP ont été emprisonnés depuis 2016 et plus de 4 000 sont toujours derrière les barreaux, indique la représentation du HDP dont le siège se trouve à Bruxelles. « Nos amis ne sont pas des prisonniers, mais des otages politiques », souligne le HDP, ajoutant : « Malgré les arrêts de la Cour européenne des droits de l’homme, le régime d’Erdogan les maintient en prison. Nos co-maires, parlementaires, administrateurs, conseillers municipaux, membres de l’organisation de jeunesse, … sont retenus en captivité. Leur seul crime est de vouloir organiser une société basée sur la liberté, la démocratie, l’écologie et les droits des femmes en Turquie. Aujourd’hui, nous lançons une campagne pour témoigner notre solidarité à nos amis. Nous sommes fermement convaincus que la liberté ne s’arrête pas aux murs de la prison. »

« En plus des 4000 membres du HDP, il y a des milliers d’autres prisonniers politiques. Montrez votre soutien et votre solidarité pour une Turquie démocratique, où nous espérons tous trouver la liberté », ajoute le HDP, appelant à une participation large à la campagne de lettres : « Que vous soyez parlementaire, représentant d’un parti politique, maire, universitaire ou défenseur des droits et libertés, écrivez une lettre pour montrer votre solidarité avec les prisonniers. »

Le HDP fournit à titre indicatif les adresses de 40 anciens élus du parti détenus depuis plusieurs années, dont les anciens coprésidents Selahattin Demirtas et Figen Yuksekdag.

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