Le troisième festival du printemps des étudiants de l’université du Rojava a débuté mercredi à Qamishlo avec la participation de centaines d’étudiants et d’enseignants.
La troisième édition du festival du printemps, organisée par les étudiants de l’université du Rojava, a démarré hier à Qamishlo, avec la participation enthousiaste de centaines d’enseignants et d’étudiants venus de toute la région.
Le festival est organisé chaque année pendant deux jours en avril. Rojîn Yûsif, membre de l’assemblée étudiante de Qamishlo, a prononcé le discours d’ouverture. Elle a rendu hommage à tous les martyrs du Rojava sans lesquels toutes les réalisations – et donc aussi cette réunion solennelle à l’université – n’auraient pas été possibles.
Un programme créatif et varié
L’exposition de nombreuses peintures réalisées par des étudiants, la représentation artistique des chants traditionnels par Stêrvan Bozo et un buffet copieux préparé par sept groupes différents ont constitué le programme de la première journée.
Des peintres et des écrivains ont présenté leurs œuvres lors du festival, tandis que des enseignants et des étudiants ont organisé des concours de cuisine, de poésie et de chant. La remise des prix aux lauréats est prévue aujourd’hui, dernier jour du festival.
L’enseignement supérieur dans la DAANES
Les zones contrôlées par l’Administration autonome du nord et de l’est de la Syrie (DAANES) comptent trois universités et plusieurs écoles supérieures spécialisées. Au cours du premier semestre de l’années scolaire 2024/2025, 4 775 étudiants étaient inscrits dans des universités et des établissements d’enseignement supérieur de même niveau, dont 595 à Raqqa, 2 721 à Qamishlo et 1 459 à Kobanê. Une autre université fondée par l’Administration autonome en 2015 à Afrin est aujourd’hui occupée par les forces turco-djihadistes qui en ont fait leur quartier général après l’invasion de la ville par la Turquie en 2018.
Dans le cadre du processus de rapprochement politique entre la DAANES et le gouvernement de transition à Damas, des discussions sur le système éducatif ont débuté le 13 avril. La question centrale est la reconnaissance par le gouvernement central des programmes scolaires et des supports éducatifs utilisés au sein des régions autonomes.
