La délégation İmralı du DEM Parti rencontrera le ministre turc de la Justice ce vendredi. Cette rencontre est considérée comme une étape importante dans le cadre d’un éventuel nouveau processus de dialogue autour de la question kurde.

La délégation İmralı du DEM Parti rencontrera le ministre turc de la Justice ce vendredi. Cette rencontre est considérée comme une étape importante dans le cadre d’un éventuel nouveau processus de dialogue autour de la question kurde.

La délégation du Parti de l’Égalité et de la Démocratie des Peuples (DEM Parti) tiendra des entretiens officiels avec le ministère turc de la Justice ce vendredi.

La délégation, qui échangera avec le ministère, est composée des députés Pervin Buldan et Sırrı Süreyya Önder, ainsi que des co-présidents du groupe parlementaire, Gülistan Kılıç Koçyiğit et Sezai Temelli. Madame Buldan et Monsieur Önder avaient rencontré le président Recep Tayyip Erdoğan la semaine dernière.

La réunion à venir est perçue comme une étape décisive dans un processus de dialogue potentiellement en développement autour de la question kurde et de la situation sur l’île-prison d’İmralı, où le leader kurde Abdullah Öcalan est détenu en tant qu’otage politique depuis plus de vingt ans. En février, le fondateur du PKK avait une nouvelle fois lancé un appel à la paix et à une solution juste à la question kurde, dans la perspective de la démocratisation du pays.

Le DEM Parti a rappelé à plusieurs reprises qu’un changement politique en Turquie exige l’inclusion de Monsieur Öcalan ainsi que le respect de l’État de droit – y compris le « droit à l’espoir » reconnu au niveau international, tel que formulé par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) dans son arrêt concernant les conditions de détention de Monsieur Öcalan.

Pour de nombreux observateurs, cette rencontre avec le ministère de la Justice pourrait constituer un premier signal concret en faveur de réformes juridiques et d’un assouplissement possible du traitement des prisonniers politiques. Le DEM Parti souligne régulièrement la nécessité d’ajustements législatifs et d’un retour à des approches démocratiques pour résoudre les profonds conflits politiques du pays.

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