Une nouvelle tentative d'infiltration par des mercenaires pro-turcs a été déjouée dans un village près de Manbij, dans le nord de la Syrie. Suite à la riposte du Conseil militaire de Manbij, des affrontements ont éclaté, faisant trois morts parmi les assaillants.

Une nouvelle tentative d’infiltration par des mercenaires pro-turcs a été déjouée dans un village près de Manbij, dans le nord de la Syrie. Suite à la riposte du Conseil militaire de Manbij, des affrontements ont éclaté, faisant trois morts parmi les assaillants.

Une tentative d’infiltration menée par des mercenaires supplétifs de l’armée turque a été empêchée dans le village de Çat, près de Manbij. Des mercenaires de l’ »Armée nationale syrienne » (ANS) ont tenté d’entrer dans le village et de l’occuper, a annoncé le Conseil militaire de Manbij. Des affrontements ont alors éclaté, entraînant la mort de trois mercenaires. Afin de pouvoir récupérer les corps, l’armée turque a multiplié les tirs d’artillerie, provoquant un incendie dans la zone.

Le Conseil militaire de Manbij fait partie des Forces démocratiques syriennes (FDS). Manbij était entre 2014 et 2016 un fief de l’État islamique (EI). Pendant le règne des djihadistes, la ville était la plaque tournante de l’approvisionnement logistique du califat autoproclamé depuis la Turquie. Par conséquent, elle revêt une importance symbolique et stratégique pour la Turquie.

Le 1er juin 2016, les FDS et le Conseil militaire de Manbij ont lancé une offensive au niveau du barrage de Tischrin pour libérer la région. La bataille pour Manbij a duré au total 75 jours, avec la participation significative des Unités de Défense féminines (YPJ). Le 15 août 2016, le conseil militaire de Manbij a annoncé la victoire sur L’EI. Depuis lors, la ville est administrée par un conseil civil dans lequel toutes les composantes de la population sont représentées.

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