L’armée turque a tué des soldats turcs faits prisonniers par la guérilla kurde du PKK, a déclaré le commandement du quartier général des Forces de défense du peuple (NPG) dans un communiqué publié ce dimanche.
Après avoir bombardé la zone de Garê, au Sud-Kurdistan (Irak), région sous contrôle de la guérilla du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), l’armée turque avait lancé le 10 février une attaque d’invasion en débarquant des soldats depuis les hélicoptères.
À la suite des affrontements entre les guérilléros des Forces de défense du peuple (HPG, branche armée du PKK) et l’armée turque, les bombardements aériens se sont poursuivis pendant trois jours, avec une intensité redoublée.
« Un camp où étaient détenus des prisonniers de guerre membres des forces de sécurité turques a été attaqué à Garê, a indiqué le NPG. Le camp a été intensivement bombardé depuis les airs, à cinq heures du matin, le 10 février. Cette attaque a été suivie d’une attaque au sol dans laquelle toutes les formes de technologie de guerre ont été utilisées. Afin de se défendre et de protéger les prisonniers, nos forces situées dans le camp bombardé ont donné la réponse nécessaire aux occupants et répliqué efficacement. Après cette attaque, l’armée d’occupation turque a battu en retraite. Ensuite, les avions de chasse turcs ont de nouveau bombardé le camp, alors que les autorités turques savaient que des prisonniers s’y trouvaient. Le bombardement, qui a duré trois jours, et les affrontements violents à l’intérieur et à l’extérieur du camp ont entraîné la mort d’un certain nombre d’agents du MIT (services de renseignement turcs), de soldats et de policiers que nous avions capturés »
Et d’ajouter : « Quiconque possède des connaissances militaires de base sait que personne ne peut survivre à une attaque aussi violente. L’attaque n’avait pas pour but de libérer les prisonniers de guerre, mais de les détruire. La seule personne responsable de la mort de ces personnes est Hulusi Akar. Il a donné l’ordre de cette attaque, il est dépourvu de tout sentiment humain ».
« Au début de l’attaque d’occupation, nous avons communiqué sur le fait que la région de Garê, y compris un camp de prisonniers de guerre, était fortement bombardée et soumise à de lourdes attaques. Les parents des prisonniers ont fait appel à l’État turc et ont exigé l’arrêt immédiat de l’attaque. Néanmoins, les attaques se sont poursuivies avec persistance. Cela montre une fois de plus le vrai visage de l’État turc. Il ne comprend rien à l’humanité, n’a pas de conscience et n’hésite pas à tuer les membres de son propre peuple. Les représentants de ce mode de pensée inhumain et fasciste devront rendre des comptes aux peuples de Turquie », a poursuivi le NPG dans son communiqué.
« Il est évident que l’opération d’invasion menée à Garê entre le 10 et le 14 février et la grande résistance qui s’en est ensuivie ont eu des conséquences importantes. Les détails des affrontements et le bilan des pertes dans les deux camps seront communiqués prochainement », a conclu le communiqué du NPG.
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