La campagne mondiale "Liberté pour Öcalan, une solution politique à la question kurde" a été largement relayée sur quatre continents
Rassemblement à Bruxelles, à l'occasion d'une conférence de presse tenue le 10 octobre pour le lancement de la campagne "Liberté pour Öcalan, une solution politique à la question kurde"

La campagne mondiale « Liberté pour Öcalan, une solution politique à la question kurde » a été largement relayée sur quatre continents, au 25e anniversaire du complot international qui a conduit à l’enlèvement du leader kurde Abdullah Öcalan par la Turquie.

« Liberté pour Öcalan, une solution politique à la question kurde », tel est le nom de la campagne lancée le 10 octobre, avec 74 conférences de presse organisées dans le monde. Le chiffre 74 n’est pas anodin, c’est l’âge d’Abdullah Öcalan, retenu en otage sur l’île-prison d’Imrali depuis sa remise à la Turquie en février 1999, à l’issue d’un complot international qui a commencé le 9 octobre 1998, lorsque le leader kurde a été contraint de quitter la Syrie.

Des conférences de presse ont eu lieu mardi dans les grandes capitales européennes, notamment à Strasbourg, devant le Conseil de l’Europe, ainsi qu’à Paris, Vienne, Bruxelles et Berlin. Portée par des mouvements sociaux, des partis politiques, des collectivités locales, des syndicats et de nombreux acteurs de la société civile, la campagne vise à obtenir la libération du leader kurde Abdullah Öcalan, considérée par le mouvement kurde comme une condition indispensable pour la reprise d’un dialogue avec la Turquie et la résolution politique de la question kurde. L’objectif premier de la campagne est cependant de mettre fin au régime d’isolement carcéral total auquel est soumis le leader kurde dans la prison d’Imrali depuis près de trois ans.

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