La déclaration historique d’Abdullah Öcalan, qui ouvre une nouvelle page dans les efforts de résolution pacifique de la question kurde, a été accueillie positivement par les responsables politiques du Sud-Kurdistan. 
Masoud Barzani, chef du Parti démocratique du Kurdistan (PDK)

La déclaration historique d’Abdullah Öcalan, qui ouvre une nouvelle page dans les efforts de résolution pacifique de la question kurde, a été accueillie positivement par les responsables politiques du Sud-Kurdistan. 

L’appel à la paix lancé jeudi par le leader kurde Abdullah Öcalan depuis sa prison, lu par la délégation d’Imrali lors d’une conférence de presse organisée cet après-midi dans un hôtel du quartier central de Taksim à Istanbul, a suscité de nombreuses réactions de par le monde, et particulièrement dans les différentes parties du Kurdistan. 

Les responsables politiques du Kurdistan irakien ont été parmi les premiers à réserver un accueil positif au message de paix d’Öcalan. Masoud Barzani, chef du Parti démocratique du Kurdistan (PDK), au pouvoir dans la région, a ainsi exprimé son soutien au nouveau processus. « La paix est la seule façon de résoudre les problèmes. J’espère que le message de M. Öcalan constituera la base de la reprise du processus de paix et qu’il aboutira à un résultat bénéfique pour tous », a-t-il déclaré.

Le Président du Gouvernement régional du Kurdistan (KRG), Nechirvan Barzani, a déclaré pour sa part soutenir pleinement le processus, se disant prêt à y apporter la coopération nécessaire afin qu’il soit couronné de succès.

Quant à Bafel Talabani, président de l’Union Patriotique du Kurdistan (UPK), deuxième force politique de la région, il a évoqué une responsabilité nationale dans le cadre du nouveau processus, estimant qu’il était du devoir de son parti de soutenir le message d’Öcalan « afin de construire un avenir plus large et plus stable pour notre peuple ». Et d’ajouter: « Nous sommes aux côtés de nos frères et sœurs dans les quatre parties du Kurdistan. »

Avant sa troisième rencontre ce jeudi avec Abdullah Öcalan sur l’île-prison d’Imrali, la délégation du Parti de la démocratie et de l’égalité des peuples (DEM), dite d’Imrali, avait rendu visite aux différents responsables politiques du Sud-Kurdistan afin de leur transmettre le message d’Öcalan et de recueillir leurs points de vue.

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