159 personnalités, incluant des universitaires, des écrivains, des députés et des avocats, ont publié une déclaration commune sur l'Affaire Kobanê, qui devrait se conclure le 16 mai.

159 personnalités, incluant des universitaires, des écrivains, des députés et des avocats, ont publié une déclaration commune sur l'”Affaire Kobanê”, qui devrait se conclure le 16 mai.

Voici le texte intégral de la déclaration commune :

Les résultats des élections locales ont renforcé l’attente de détente politique, de paix et de tranquillité que la société demande. La condition préalable à la réalisation de cette attente et de cet espoir est la transformation de la justice, qui doit passer d’un organe sous l’emprise de l’autorité politique à une institution indépendante dispensant la justice conformément au principe de l’État de droit de la Constitution.

Dans ce contexte, nous sommes sur le point de prendre une décision qui va impacter l’avenir du pays. Le verdict dans l’Affaire Kobanê, qui se tiendra dans les prochains jours, sera un indicateur de la volonté du gouvernement de respecter le principe d’une justice indépendante, tant sur le plan national qu’international, en faveur de la paix et de la démocratie. Car ce cas est un point clé dans les affaires où la justice est utilisée comme un outil politique, comme dans l’Affaire Gezi. À cet égard, il revêt une importance critique non seulement pour le DEM Parti et les habitants de la région, mais aussi pour l’avenir de notre pays.

Le verdict dans l’Affaire Kobanê devrait être un signal que l’illégalité dans le pays prendra fin et que la justice retrouvera son indépendance. Les affaires de Kobanê et similaires doivent être finalisées conformément aux exigences de la loi. Toute victimisation politiquement motivée dans le domaine du droit, en particulier les condamnations dans l’Affaire Gezi, qui ne reposent sur aucune preuve objective, doit être éliminée.

Ce qui doit être fait est clair : les détenus de l’Affaire Kobanê doivent être libérés immédiatement, conformément aux arrêts de la Cour européenne des droits de l’homme, qui sont contraignants pour tous les organes des États membres, et à la décision du Comité des ministres du Conseil de l’Europe, chargé de sa mise en œuvre, pour la libération de Demirtaş et des autres détenus sans délai. Il est de l’obligation d’appartenance au Conseil de l’Europe que le gouvernement et la justice prennent en compte la décision du Comité des ministres.

Les récents développements politiques ont montré que la politique de tension, d’injustice et d’illégalité ne garantit pas la paix et la confiance dans la société et ne bénéficie pas de l’approbation des masses. Nous espérons et attendons que le verdict de l’Affaire Kobanê contribuera à la construction de l’État de droit et de la paix sociale.”

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