Suite à l’attaque des HPG (branche armée du PKK) contre le commandement aérien tactique de l’armée turque, l’aéroport militaire et civil de Diyarbakir a été fermé pour une durée d’un mois.
L’attaque par drone menée mercredi 19 mai par les Forces de Défense du Peuple contre la 8e base aérienne de Diyarbakir contrôlée par le 2e commandement aérien tactique, continue de poser des problèmes à l’armée turque.
Le bureau du gouverneur a annoncé samedi que toute la zone de l’aéroport, utilisée à des fins militaires et civiles, serait fermée pendant trente jours à compter de lundi prochain pour des travaux de construction. Les vols civils seront détournés vers les aéroports des provinces voisines de Batman et Mardin, selon un communiqué.
L’aérodrome militaire de Diyarbakir avait été frappé par la guérilla kurde à plusieurs reprises mercredi soir. « Ces actions ont eu un grand impact et ont produit des résultats. L’Etat colonial turc et ses dirigeants ont été plongés dans une grande panique », avaient déclaré les HPG dans un communiqué détaillant l’action.
Alors que les autorités turques a évoqué des « petits problèmes » suite aux attaques, l’agence de presse Mezopotamya (MA) basée à Diyarbakir a signalé un grand cratère dans la piste des avions de combat.
Début mai, le DHMI, l’autorité étatique chargée de l’exploitation de l’aéroport civil, a annoncé que des travaux de réparation seraient effectués sur les aérodromes d’Amed. Cependant, cela n’a impliqué que la réhabilitation de la piste principale dans la partie civile du site, c’est pourquoi seule la petite piste a pu être approchée lors des travaux de construction prévus sur quatre semaines. Il n’y avait aucune mention de réparations dans la zone où se trouve la base aérienne.