Un mandat pour les opérations transfrontalières devrait être discuté à l’Assemblé nationale turque cette semaine. La motion présidentielle qui autorise l'envoi de troupes en Syrie et en Irak peut être prorogée de deux ans supplémentaires.

Un mandat pour les opérations transfrontalières devrait être discuté à l’Assemblé nationale turque cette semaine. La motion présidentielle qui autorise l’envoi de troupes en Syrie et en Irak peut être prorogée de deux ans supplémentaires.

La motion sera examinée après les discours des députés au parlement turc. La motion soumise avec la signature de la présidence est priée d’être prorogée.

Le mandat d’action militaire est justifié par une prétendue augmentation des risques et des menaces contre la sécurité nationale. La justification de la motion cite l’intégrité territoriale, l’unité nationale et la stabilité de l’Irak. La motion indique : « D’autre part, la persistance d’éléments du PKK et de l’Etat islamique en Irak et le séparatisme ethnique constituent une menace directe pour la paix, la stabilité et la sécurité régionales de notre pays. »

L’opération transfrontalière est considérée comme légitime

La motion affirme que la stabilité a été rétablie dans les régions où la Turquie est entrée, et « … des mesures sont prises conformément à nos intérêts légitimes en matière de sécurité nationale afin de maintenir la stabilité. Il y a des risques et des menaces concernant nos activités visant à établir la stabilité et la sécurité à Idlib dans le cadre du processus d’Astana. »

La proposition fait référence à l’article 92 de la Constitution turque et aux résolutions des Nations Unies (ONU) sur l’Etat islamique comme motifs de prolongation du mandat militaire.

Droit international

La proposition indique qu’il est important de prendre les mesures nécessaires conformément au droit international : « Pour protéger efficacement les intérêts de la Turquie contre les tentatives séparatistes unilatérales qui n’ont aucune légitimité aux frontières sud de la Turquie et pour mener une politique rapide et dynamique afin de ne pas rencontrer une situation difficile à l’avenir, l’armée turque sera chargée de mener des opérations et des interventions transfrontalières vers des pays étrangers si nécessaire. Le nombre et la durée des troupes seront décidés par le président. »

En outre, un autre mandat a été soumis au parlement pour prolonger d’une autre année la présence militaire de la Turquie au Liban.

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