L’armée turque a bombardé aujourd’hui plusieurs zones du nord de la Syrie, de Tishrîn à Qamishlo, en passant par Kobanê.
Explosion provoquée par des frappes de drone turques sur un bâtiment résidentiel de Qamishlo

L’armée turque a bombardé aujourd’hui plusieurs zones du nord de la Syrie, de Tishrîn à Qamishlo, en passant par Kobanê.

Selon les informations recueillies sur le terrain, des avions de guerre turcs ont bombardé les villages de Loktê et Goktepe dans la ville de Chalabiyah, au sud de Kobanê, vers 17h00 heure locale aujourd’hui.

À 16h50, les forces turques et leurs mercenaires alliés ont bombardé les environs du barrage de Tishrîn et les zones rurales de Sirrin. Simultanément, des attaques étaient lancées contre des villages de Tall Tamr.

Vers 15h40, heure locale, les forces turco-djihadistes ont bombardé à l’arme lourde le village de Bîr Hiso dans la région de Qereqozaq, au sud de Kobanê.

Trois enfants d’une même famille blessés à Aïn Issa

D’autres attaques des forces d’occupation ont été dirigées contre le village de Misharfa, à l’est d’Aïn Issa, et contre une station d’eau potable dans le village d’El Fatisa. Une des attaques visant la région d’Aïn Issa a blessé trois enfants d’une même famille.

Plus tôt dans la journée, le quartier très fréquenté de Xerbî, à Qamishlo, a été secoué par deux explosions provoquées par des frappes de drone turques sur un bâtiment résidentiel. D’après les forces de sécurité intérieure du nord et de l’est de la Syrie (Asayîsh), les frappes ont visé le dernier étage du bâtiment, provoquant l’explosion de deux réservoirs de diesel entreposés sur le toit. Les forces de sécurité ont bouclé un large périmètre autour de l’immeuble et sécurisé les bâtiments voisins endommagés par les explosions. Les pompiers continuent de lutter contre l’incendie. Pour l’heure, on ne sait pas si l’attaque a fait des victimes.

L’Asayîsh a condamné dans un communiqué les « pratiques barbares » de la Turquie. L’instance a appelé une nouvelle fois la communauté internationale à sortir de son silence et à adopter une « position contre le terrorisme d’État turc » et les nombreux crimes de guerre commis par Ankara dans la région.

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