Plus de 200 gardes de village ont démissionné depuis le début de l’opération d’invasion de l’armée turque au Sud-Kurdistan (Nord de l’Irak).
En collaboration avec le Parti démocratique du Kurdistan (PDK, dominé par le clan Barzani), l’armée turque a lancé le 23 avril 2021 une opération d’invasion de grande envergure dans plusieurs région du Sud-Kurdistan.
Sous prétexte de lutte contre le PKK, sur le territoire syrien comme irakien, l’État turc mène ses attaques contres les Kurdes et élargi ses frontières sous le silence de la communauté internationale.
Plusieurs milliers de gardes de village, une force paramilitaire composée de Kurdes et constituée dans les années 1980 par l’État turc afin de pousser les Kurdes à lutter contre le PKK, ont été déployés par l’État dans les zones d’affrontements.
Toujours mis sur la ligne de front dans les affrontements contre le PKK afin de préserver la vie des soldats turcs, les gardes de village sont de plus en plus nombreux à démissionner en raison des nombres de mort importants des leurs.
Selon des sources locales proches des gardes de villages, durant cette dernière opération d’invasion de l’armée turque, plus de 200 gardes de village ont démissionné.