L'Association des Droits de l'Homme (İHD) et les familles des disparus ont continué cette semaine leurs actions pour révéler le sort des personnes assassinées et disparues par les forces de l'État.

L’Association des Droits de l’Homme (IHD) et les familles des disparus ont continué cette semaine leurs actions pour révéler le sort des personnes assassinées et disparues par les forces de l’État.

Pour la 808ème semaine consécutive, l’IHD et les familles des disparus se sont rassemblés au parc Koşuyolu, réclamant que « les disparus soient retrouvés et les coupables jugés ». Lors de cette manifestation, des photos des personnes décédées et disparues sous détention ont été brandies. Tahir Saçaklı, représentant régional de l’IHD, a rappelé le 10ème anniversaire du massacre des Yazidis du 3 août et a exigé que justice soit rendue pour ces atrocités.

À Amed, Nihat Taştekin, fils de Muhyettin Taştekin, assassiné par des forces paramilitaires en 1993, a témoigné de l’absence de procédure judiciaire suite à l’exécution de son père.

À Êlih, pour la 644ème semaine, l’IHD et les familles des disparus se sont réunis devant le Monument des Droits de l’Homme sur l’avenue Gülistan. Ils ont demandé des nouvelles de Resul Saçan, enlevé en 1994 et dont on est sans nouvelles depuis.

À Colemêrg, l’IHD et les familles des disparus ont organisé leur 134ème rassemblement dans la rue de l’Art à Gever, sous le slogan « Que les disparus soient retrouvés, que les coupables soient jugés ». Ils ont évoqué le cas de Sibel Şedal, décédée à l’âge de 7 ans suite à une explosion en 2000 à Gever. Il a été révélé que le gouverneur de l’époque avait fait pression sur la famille pour qu’elle ne porte pas plainte.

À İzmir, l’IHD a tenu son action « Que les disparus soient retrouvés, que les coupables soient jugés » devant l’ancienne Sümerbank de Konak. Lors de ce rassemblement, auquel de nombreuses personnes ont participé, des banderoles portant les messages « Les disparus sont notre conscience, protégeons-les » et « Les coupables sont connus, où sont les disparus » ont été affichées. Caner Canlı, responsable de l’İHD à İzmir, a relaté cette semaine l’histoire de Ferhat Tepe, correspondant du journal Özgür Gündem à Bitlis, assassiné en 1993.

 

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