Sarunaz Ahmad, journaliste et militante des droits des enfants, emprisonnée en Iran, a entamé une grève de la faim depuis 28 jours après avoir été privée de soins médicaux. Arrêtée lors des manifestations « Jin, Jiyan, Azadî » (Femme, Vie, Liberté) en novembre 2022, elle est détenue dans la tristement célèbre prison d'Evin, à Téhéran, où elle refuse également de prendre ses médicaments.

Sarunaz Ahmad, journaliste et militante des droits des enfants, emprisonnée en Iran, a entamé une grève de la faim depuis 28 jours après avoir été privée de soins médicaux. Arrêtée lors des manifestations « Jin, Jiyan, Azadî » (Femme, Vie, Liberté) en novembre 2022, elle est détenue dans la tristement célèbre prison d’Evin, à Téhéran, où elle refuse également de prendre ses médicaments.

Sarunaz Ahmad, une prisonnière malade, a cessé de prendre ses traitements pour l’anxiété et refuse les soins proposés par les services médicaux de la prison. Les défenseurs des droits humains ont signalé que la journaliste a refusé de prendre ses médicaments en signe de protestation, après avoir été privée d’accès à des examens médicaux appropriés.

Les rapports indiquent que Sarunaz Ahmad s’est effondrée lors d’une attaque contre le quartier des femmes de la prison d’Evin et a dû être hospitalisée en urgence. Depuis, ses conditions de santé se détériorent.

Sarunaz Ahmad et son mari, Kamyar Fekur, ont été arrêtés durant les manifestations en faveur des droits des femmes en Iran. Ces manifestations, sous la bannière « Jin, Jiyan, Azadî », ont éclaté après la mort de Jîna Mahsa Amini, une jeune femme kurde, en garde à vue. La journaliste a été condamnée par la Cour révolutionnaire de Téhéran à trois ans et six mois de prison pour « propagande contre l’État » et « réunion et complot visant à nuire à la sécurité nationale ».

La situation de Sarunaz Ahmad soulève des inquiétudes croissantes parmi les militants des droits humains, qui dénoncent la répression sévère des voix dissidentes en Iran, en particulier des journalistes et défenseurs des droits des femmes. Ces derniers appellent à une action internationale pour obtenir sa libération immédiate et garantir qu’elle reçoive les soins médicaux nécessaires.

Le cas de Sarunaz Ahmad s’inscrit dans un contexte plus large de répression en Iran, où des milliers de personnes ont été arrêtées et emprisonnées pour avoir participé aux manifestations appelant à la liberté et aux droits des femmes, sous le slogan « Femme, Vie, Liberté ».

Laisser un commentaire