Les députés du parti DEM Pervin Buldan et Sırrı Süreyya Önder ont rencontré Abdullah Öcalan pour la deuxième fois sur l'île-prison d'Imrali.
Pervin Buldan et Sırrı Süreyya Önder, membres de la délégation d'Imrali

Les députés du parti DEM Pervin Buldan et Sırrı Süreyya Önder ont rencontré Abdullah Öcalan pour la deuxième fois sur l’île-prison d’Imrali.

Une délégation du Parti de la démocratie et de l’égalité des peuples (DEM), composée des députés Pervin Buldan et Sırrı Süreyya Önder, s’est rendue aujourd’hui sur l’île-prison d’Imrali pour rencontrer Abdullah Öcalan. Il s’agit de la deuxième rencontre de cette délégation dite d’Imrali avec le leader kurde.

Le 28 décembre 2024, Sırrı Süreyya Önder et Pervin Buldan avaient rendu une première visite à Abdullah Öcalan dans la prison de l’île d’Imrali, en mer de Marmara. Au cours de cette visite, le leader kurde avait transmis des messages visant à trouver une solution à la question kurde en Turquie.

Après la réunion, Ahmet Türk, co-maire destitué de la municipalité métropolitaine de Mardin, a également rejoint la délégation. Après le 28 décembre, la délégation a rencontré les chefs des partis politiques représentés au Parlement, ainsi que des politiciens emprisonnés du DEM, à savoir les anciens coprésidents du Parti démocratique des Peuples (HDP, prédécesseur du DEM) Figen Yüksekdağ et Selahattin Demirtaş, ainsi que l’ancienne députée kurde Leyla Güven et l’ancien co-maire destitué de Diyarbakir Adnan Selçuk Mızraklı.

Dans un communiqué du 17 janvier, la délégation a fait savoir qu’elle avait mené depuis le début de l’année des discussions intenses sur une solution à la question kurde et sur la démocratisation de la Turquie : « L’essentiel de nos réunions a consisté à communiquer les résultats de notre entretien avec M. Öcalan et à évaluer ensemble les nouveaux développements. Ces discussions ont porté sur la recherche d’une solution durable à la question kurde et au conflit qui en découle, sur la responsabilité historique de renforcer la fraternité turco-kurde, sur les obligations découlant des développements profonds et irréversibles au Moyen-Orient et sur la reconnaissance du Parlement et de la politique démocratique comme principales plates-formes pour la résolution de ces questions ».

Le communiqué ajoutait que les discussions s’étaient déroulées de manière largement positive. Toutes les parties auraient souligné leur volonté de soutenir un processus de paix et leur souhait de surmonter les tensions, tout en exprimant leurs inquiétudes quant à la transparence du processus.

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