Le Président turc Recep Tayyip Erdoğan a annoncé qu’il s’entretiendrait demain avec la délégation du Parti DEM d'Imrali.
Conférence de presse tenue à Istanbul par le parti DEM le 27 février 2025 pour annoncer l'appel à la paix lancé le même jour par le leader kurde Abdullah Öcalan

Le Président turc Recep Tayyip Erdoğan a annoncé qu’il s’entretiendrait demain avec la délégation du Parti DEM d’Imrali.

S’exprimant lors de la réunion de groupe de son parti, l’AKP, mercredi, le président turc Recep Tayyip Erdoğan a annoncé qu’il tiendrait une réunion avec la délégation d’Imrali du Parti de la démocratie et de l’égalité des peuples (Parti DEM) demain.

« Nous allons conclure ce processus, que nous avons mené avec beaucoup de soin et de patience, pour le bien de notre pays », a déclaré Erdoğan, ajoutant: « Demain, nous recevrons la délégation du DEM et nous nous réunirons avec elle pour confirmer notre volonté d’atteindre l’objectif d’une Turquie sans terrorisme. Nous continuerons nos efforts pour construire et revitaliser notre région et notre pays avec les Turcs, les Kurdes, les Arabes, les Alévis et les Sunnites. C’est ce qui sied à l’AKP et à l’Alliance du peuple. »

L’appel à la paix et à une société démocratique, lancé par le leader du peuple kurde Abdullah Öcalan le 27 février par l’intermédiaire de la délégation d’Imrali du Parti DEM, a eu un impact considérable tant au niveau national qu’international. Il a généralement été interprété comme le début d’une nouvelle phase. Öcalan lui-même l’a défini comme « la fin d’un processus de 52 ans et le début de l’ère d’une société démocratique.

En réponse à l’appel d’Öcalan, le Comité exécutif du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) a déclaré un cessez-le-feu unilatéral le 1er mars: « Aucune de nos forces n’entreprendra d’action armée à moins d’être attaquée. Au-delà de cela, seul le leadership pratique du leader Öcalan peut rendre concrètes des questions telles que le dépôt des armes. »

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