S’exprimant à Amed (Diyarbakır), la Co-Présidente du DEM Parti, Tülay Hatimoğulları, a déclaré : « Nous souhaitons adresser un message clair à Ankara, à la Turquie et au monde entier. Nous sommes en faveur d’une solution pacifique et démocratique à la question kurde. »

Les manifestations contre l’usurpation des municipalités de Mardin, Batman et Halfeti, survenue le 4 novembre, se poursuivent depuis cinq jours. Les protestations visent la nomination de représentants d’État par le Ministère de l’Intérieur en remplacement des représentants démocratiquement élus du peuple kurde pour le DEM Parti.

À Amed, l’organisation provinciale du DEM Parti et du Parti des Régions Démocratiques (DBP), ainsi que le Mouvement des Femmes Libres (Tevgera Jinen Azad), ont organisé une marche pour dénoncer cette usurpation des municipalités. Tülay Hatimoğulları, Co-Présidente du DEM Parti, et Çiğdem Kılıçgün Uçar, Co-Présidente du Parti des Régions Démocratiques (DBP), ainsi que des co-maires et des représentants d’organisations de la société civile ont pris part à la marche.

Des milliers de personnes se sont rassemblées sur la place Şêx Seîd (Dağkapı) et ont défilé dans le centre-ville, derrière une bannière portant l’inscription « La volonté du peuple ne peut être usurpée. No Pasaran aux administrateurs ».

Lors de son discours, Tülay Hatimoğulları a déclaré : « Nous luttons pour une solution démocratique et pacifique à la question kurde et pour le respect des choix de notre peuple. En dépit de la répression, nous resterons dans les rues, main dans la main avec notre peuple, jusqu’à ce que les administrateurs soient retirés et que nos mairies soient restituées à leurs représentants légitimes. »

La Co-Présidente du DEM Parti a également lancé un appel à la solidarité internationale, demandant aux forces démocratiques du monde entier de dénoncer cette usurpation et de soutenir la lutte des Kurdes pour l’autonomie et la justice. Elle a conclu en réaffirmant la détermination des manifestants : « Nous intensifierons notre lutte jusqu’à ce que justice soit faite et que nos voix soient respectées. »

Les protestations se poursuivent malgré la forte présence policière, les arrestations et la répression dans les régions affectées.

Laisser un commentaire