Jeanine Hennis-Plasschaert, Représentante spéciale pour l’Irak et Chef de la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Irak, souligne l'épuisement engendré par les conflits persistants dans le sud-Kurdistan. Face à la crise électorale, elle presse l'instauration d'un consensus entre les différentes parties.

Jeanine Hennis-Plasschaert, Représentante spéciale pour l’Irak et Chef de la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Irak, souligne l’épuisement engendré par les conflits persistants dans le sud-Kurdistan. Face à la crise électorale, elle presse l’instauration d’un consensus entre les différentes parties.

La représentante spéciale des Nations Unies en Irak encourage vivement tous les protagonistes politiques du sud-Kurdistan à concilier leurs différends pour résoudre sans tarder l’impasse électorale actuelle.

« Des élections crédibles et ponctuelles constituent le pilier essentiel de la démocratie, » déclare Mme Plasschaert, qui s’est déjà prononcée à plusieurs reprises sur les tensions entre le Parti Démocratique du Kurdistan (PDK) et l’Union Patriotique du Kurdistan (UPK) dans le cadre des élections législatives.

Initialement prévues pour novembre 2022, les élections parlementaires de la région du Kurdistan ont été reportées à 2023, ce qui a nécessité de prolonger le mandat du parlement actuel d’un an. Cette décision découle des problématiques persistantes entre le PDK et l’UPK.

Malgré l’annonce par Nechirvan Barzani, président de la région du Kurdistan, de la tenue des élections parlementaires le 18 novembre 2023, une incertitude demeure quant à leur réalisation. En cause, des problèmes non résolus entre le PDK et le UPK autour du système électoral.

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