« Les femmes devraient unir leurs forces contre la mentalité djihadiste et s’engager plus activement dans le projet politique mis en place dans le nord-est de la Syrie », a déclaré lham Ahmad, présidente du conseil exécutif du Conseil démocratique syrien (MSD), suite à l’assassinat par l’EI de deux femmes politiques kurdes dans la région de Hassaké.
Sada Feysal al-Harmoush, co-présidente du conseil civil d’Al-Dashisha, et son adjointe Hind al-Khedr ont été sauvagement assassinées par les djihadistes de l’État islamique (EI), le 22 janvier, dans le sud du canton de Hassaké.
S’adressant à l’agence de presse kurde Firat News (ANF), Ilham Ahmad a déclaré : « L’EI essaie de frapper l’Administration autonome du Nord et de l’Est de la Syrie (AANES), qui est un système de gouvernance offrant une opportunité pour la libération des femmes par la construction d’une société démocratique et un changement de mentalité. L’EI empêche la libération et la promotion des femmes et leur impose son système autoritaire obscurantiste. L’EI sait que les femmes sont les plus intéressées par l’Administration autonome, qu’elles y participent et s’unissent autour de ce système ».
Ilham Ehmed a souligné la nécessité de prendre parti et d’adopter une position plus ferme contre la mentalité obscurantiste de l’EI. « Toutes les femmes, en particulier celles des régions du nord-est de la Syrie, devraient se donner la main contre ces attaques. Les femmes devraient unir leurs forces contre la mentalité djihadiste et s’engager plus activement dans le projet politique mis en place dans le nord-est de la Syrie ».