La présidente du conseil exécutif du Conseil démocratique syrien (CDS), Ilham Ahmad, a appelé à faire pression sur la Turquie pour qu’elle cesse ses attaques contre la région de l’Administration autonome du Nord et l’Est de la Syrie (AANES).
Suite à l’appel du secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, d’un cessez-le-feu dans toutes les zones de conflit du monde, les Forces démocratiques syriennes (FDS) avaient annoncé leur engagement à l’appel de l’ONU.
« L’appel à un cessez-le-feu est bon, mais un cessez-le-feu sans solutions adéquates ouvre la porte à de nouvelles batailles. », a déclaré la présidente du conseil exécutif du CDS, Ilham Ahmad.
« Avec un cessez-le-feu, il faut tenter de trouver des solutions efficaces aux problèmes en suspens », a-t-elle déclaré.
Et d’ajouter : « Les guerres en cours dans les arènes du monde ont de graves répercussions sur la nature et la couche d’ozone, qui a un impact sur l’humain, son esprit et son âme. Tout processus visant à arrêter les affrontements dans le monde contribuera au salut de la nature et de l’humanité, la ramènera à la vie et donnera à l’humanité une chance de se rétablir ».
Mme Ahmad a noté que les FDS avaient pris une mesure à cet égard suite à l’appel de l’ONU et a annoncé l’arrêt des opérations dans le nord-est de la Syrie. « Mais l’Etat turc n’a pas arrêté ses attaques et continue à ce jour », a-t-elle déclaré.
L’armée turque et les mercenaires djihadistes qui lui sont affilés bombardent les régions du nord de la Syrie, en particulier les villages situés sur la ligne de contact, obligeant les populations à fuir.
Ilham Ahmad a souligné la nécessité de contrôler les attaques des mercenaires djihadistes pro-turcs contre les régions du nord de la Syrie, en disant : « Ces mercenaires se déroberont à leur responsabilité pour combien de temps encore ? La communauté internationale doit faire pression sur la Turquie pour qu’elle connaisse leur sort et doit prendre une position ferme envers les groupes qui ne peuvent pas la contrôler, car ils sont responsables de la division de la Syrie et de la complexité de la crise qui y sévit ».
La présidente du conseil exécutif du Conseil démocratique syrien, a souligné que la Turquie se soustrait à tous les accords, chartes, pactes et appels internationaux, et a appelé « la communauté internationale, les Nations Unies, l’Union européenne, les États-Unis d‘Amérique et la Russie à faire pression sur la Turquie pour qu’elle applique les accords et appels internationaux ».