« La reconnaissance de l'AANES et l'acceptation du statut des FDS ne peuvent être remis en question »
Hesen Koçer, coprésident du Conseil exécutif de l'AANES, prend la parole lors d'une réunion organisée à Tabqa par les Conseils de familles de martyrs

« La reconnaissance de l’Administration autonome et l’acceptation du statut des FDS sont des points qui ne peuvent être mis en discussion », a déclaré Hesen Koçer, coprésident du conseil exécutif de l’Administration autonome du Nord et de l’Est de la Syrie, en parlant de la possibilité de dialogue avec le régime de Damas.

Prenant la parole lors d’une réunion organisée dimanche par le conseil des familles des martyrs de Tabqa, avec la participation des conseils de Raqqa, Deir ez-Zor, Manbij et Kobanê, Hesen Koçer, coprésident du conseil exécutif de l’Administration autonome du Nord et de l’Est de la Syrie (AANES), a parlé des derniers développements politiques dans la région et de l’éventuel dialogue avec le gouvernement de Damas.

La réunion, qui s’est tenue au Centre culturel et artistique de Tabqa, a débuté par une minute de silence pour les martyrs. Hesen Koçer a ensuite pris la parole pour évaluer les développements politiques dans la région. Faisant référence aux discussions sur la création d’un forum commun pour la résolution de la crise syrienne, il a déclaré : « Les puissances étrangères ne veulent pas que la crise syrienne soit résolue. Leur seul objectif est de réaliser leurs intérêts propres. Elles orientent les négociations pour résoudre la crise en fonction de leurs propres politiques. »

Évaluant la politique de la Turquie à l’égard de la région, Koçer a poursuivi : « L’État turc essaie de venger le défaite de l’État islamique (EI). Il a perdu à cause de la résistance des peuples du nord et de l’est de la Syrie. L’objectif de l’accord signé entre le PDK, L’EI et Ankara en 2014 était de diviser les terres du nord et de l’est de la Syrie entre les trois parties. »

Répondant aux allégations selon lesquelles les zones tenues par les FDS seront laissées au gouvernement de Damas, Koçer a déclaré : « Nous n’accepterons pas la présence d’une force militaire représentant le gouvernement de Damas dans nos régions. Le régime syrien veut revenir à la situation d’avant 2011. »

« Notre priorité dans une éventuelle rencontre avec Damas sera la reconnaissance de l’administration autonome et le statut des FDS. Les FDS sont une partie de l’armée syrienne avec ses caractéristiques particulières. Ces deux questions ne peuvent être mises en discussion », a ajouté le responsable de l’AANES.

Pour conclure, Hesen Koçer a souligné que le dialogue était indispensable à la résolution de la crise syrienne.

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