Le co-vice-président du HDP, Saruhan OLUC, a affirmé, dans une déclaration écrite concernant la fermeture des agences de presse : « le gouvernement craint le contre-pouvoir des médias. La presse libre existera. C’est un exemple typique d’un pays gouverné par des enquêtes judiciaires sous couvert de décrets, un pays dans lequel le pouvoir est détenu par un seul homme. »
OLUC a également ajouté : « Nous ne sommes pas sans solution ».
« Le gouvernement craint le contre-pouvoir des médias. Il refuse qu’on entende, explique, diffuse les vérités ».
L’agence d’information Dihaber était une institution qui tenait à « faire de la lumière sur la vérité » en transmettant les bonnes informations à notre peuple et faire face à « l’invention du mensonge et de la désinformation » du palais présidentiel. Le journal Sujin, fondé pour condamner la domination masculine et sa mentalité, transmettre la voix de la femme et refléter la réalité, a démontré que sa fermeture n’ombragera ni les réalités, ni les femmes.
Par ailleurs, la fermeture du quotidien kurde Rojeva Medya, interdit en raison du manque de tolérance envers la langue kurde, est une autre forme du négationnisme pratiqué par la Turquie.
Monsieur OLUC a déclaré qu’ils ne sont pas sans espoir face à ces injustices. « Nous continuerons à lutter contre l’État d’urgence, les décrets du régime d’un seul homme. Nous briserons le silence face à ces attaques contre la liberté d’opinion et d’expression » dit-il. Saruhan OLUC finit sa déclaration par : « la presse libre existera, continuera de transmettre les informations. Nous apporterons la lumière sur toute la vérité, aucune pratique contraire aux droits de l’Homme et extralégale ne sera dissimulée ».