La famille de Cuma Imen – combattant des Forces de Défense du Peuple (HPG) qui avait été arrêté puis assassiné par l’armée turque à Şırnak le 24 juillet – a exigé le corps de leur enfant.
Après avoir visualisé des vidéos de l’arrestation de mon fils la mère Saliha Imen rappelle « Mon fils avait été arrêté vivant. 2 soldats turcs le tenaient fermement et ils essayaient de lui faire dire qu’il regrettait, mais il refusait. Puis ils l’ont maltraité. Ils ont tué quelqu’un qu’ils avaient capturé vivant. Mon fils a été tué parce qu’il a refusé de dire ce qu’ils voulaient. Un prisonnier ne peut pas être abattu, cela n’existe dans aucune croyance et aucune jurisprudence. Ils auraient dû le mettre en prison. Ils n’ont aucun droit de faire vivre cette violence. »
Le père du combattant ajoute : « Tu l’arrêtes, tu le mets en prison et il purge sa peine, c’est tout. Je n’accepterai jamais ce qu’ils ont fait, je continuerai à porter plainte. Aucune information ne nous a été donnée jusqu’à ce jour. Tout comme le corps qu’ils ne nous ont pas rendu. Je veux le corps de mon fils. Je veux qu’il ait une tombe, un endroit auquel je peux aller prier pour lui. Mes enfants, mes petits enfants sont venus d’Izmir, de Mardin. Ils me demandent des funérailles. Mais il n’y a pas de corps. Que devrais-je dire ? Qu’ils l’ont caché ? Ou qu’ils l’ont jeté dans une poubelle ? Je ne sais pas. »
La famille qui s’est rendu auprès de l’Association des Droits de l’Homme a affirmé qu’elle poursuivra les coupables en justice.