Dans une nouvelle escalade de violence, les forces d’occupation turques et leurs proxies jihadistes ont commis des atrocités contre des civils dans la région de Manbij, au nord de la Syrie.
Selon des images diffusées sur les réseaux sociaux, deux hommes blessés, en cours de traitement dans un hôpital situé près du carrefour Aşxane, ont été brutalement assassinés par des combattants jihadistes soutenus par la Turquie.
Les informations rapportées par l’agence de presse locale Hawar News Agency, citant des sources sur le terrain, révèlent que plusieurs autres patients soignés dans cet hôpital ont été tués dans des conditions similaires. Ces actes, filmés par les auteurs eux-mêmes, mettent en lumière l’horreur de ces crimes qui rappellent les méthodes de l’État islamique (EI).
Dans le contexte des récentes attaques, les frappes des drones turcs ont également causé la mort de 10 civils dans le village de Xerefan, près de Manbij. Deux jours auparavant, 12 autres civils, dont des femmes et des enfants, avaient péri dans une attaque similaire contre le village de Mestareha, dans la région d’Ain Issa.
Manbij, l’un des derniers cantons de l’Administration autonome de la Syrie du Nord et de l’Est à l’ouest de l’Euphrate, est devenue la cible d’une intensification des attaques depuis plusieurs semaines. Libérée de l’emprise de l’État islamique en 2016 par les Forces démocratiques syriennes (FDS), la ville est depuis un bastion de la gouvernance locale et un symbole de résistance.
Ces massacres soulèvent des préoccupations graves concernant les violations des droits humains et les crimes de guerre perpétrés dans la région. Les autorités locales appellent à une intervention immédiate de la communauté internationale pour mettre fin à ces attaques et protéger les civils.