Le coprésident du DTK, Berdan Öztürk, a déclaré que les relations entre l’Etat turc et la mafia se développaient à mesure que l’isolement d’Imrali s’aggravait, soulignant que la solution passe par la liberté d’Abdullah Öcalan.
Le Congrès pour une Société démocratique (DTK), le Mouvement des Femmes libres (TJA), le Parti des Régions démocratiques (DBP) et le Parti démocratique des Peuples (HDP) ont tenu ce mardi une réunion dans les locaux du HDP de Baglar, dans la province de Diyarbakir, pour discuter de l’isolement imposé au leader kurde Abdullah Öcalan et de la résistance qui se poursuit dans les prisons turques.
LES ATTAQUES VICIEUSES DU GOUVERNEMENT TURC
Berdan Öztürk, coprésident du DTK, a dénoncé les politiques anti-kurdes menées par la coalition islamo-nationaliste au pouvoir : « Le gouvernement fasciste AKP-MHP a juré d’éliminer le peuple kurde. Au cours des six dernières années, il a réprimé le peuple kurde avec ses politiques vicieuses. Des révélations récentes démontrent qu’il a passé des accords avec des gangs et des mafias en se basant sur leur haine commune envers les Kurdes. Ils ne peuvent plus cacher ces relations vicieuses. Ils tentent de dissimuler leurs relations corrompues en s’attaquant aux institutions kurdes à travers des opérations d’arrestations menées dans de nombreuses villes. Cependant, ils n’ont pas obtenu de résultat jusqu’à présent, comme ils ne pourront pas en obtenir à l’avenir. Les peuples de Turquie doivent maintenant voir cette réalité. »
« LA LEVÉE DE L’ISOLEMENT D’ÖCALAN PEUT PERMETTRE DE PARVENIR À UNE SOLUTION »
Soulignant que la relation entre l’État et la mafia est le résultat de l’isolement, Öztürk a ajouté : « Au fur et à mesure que l’isolement s’est aggravé, la Turquie s’est inclinée face aux gangs et aux mafias. La solution n’est pas la répression contre les Kurdes avec des arrestations et des détentions. La solution est de lever l’isolement d’Öcalan. M. Öcalan doit pouvoir s’exprimer, il doit être libéré. La solution passe par la libération d’Öcalan ».