32 membres de la Confédération des Syndicats des Employés du Public (KESK) ont été condamnés à la prison, mardi 21 juillet, par un tribunal de Diyarbakir, pour avoir manifesté sans autorisation.
Le 17 juillet 2017, une manifestation organisée par le KESK, dans la ville kurde de Diyarbakir, pour protester contre les nombreux licenciements par décrets-lois dans la fonction publique, a été violemment réprimée par la police. De Nombreux manifestants ont été Battus et placés en garde à vue.
32 d’entre eux, dirigeants et membres du KESK, ont par la suite été mis en examen pour infraction à la « loi sur les réunions et manifestations », au motif qu’ils avaient organisé et participé à une manifestation non autorisée. Le tribunal pénal de Diyarbakir les a condamnés, mardi, à 1 an et 6 mois de prison chacun. Le juge a estimé qu’il n’y avait pas lieu de surseoir à l’exécution des sentences.