L’explosion d’une voiture fait, 4 mort et 5 blessés samedi à Manbij dans le Nord de la Syrie.
Selon les sources locales, 4 victimes ayant perdu la vie lors de l’attentat sont deux sœurs, Nur et Rim al-Hanifi, et deux enfants âgés d’un et cinq ans.
Jusqu’à la libération par les Forces démocratiques syriennes (FDS) en août 2016, Manbij était l’une des villes frontalières les plus importantes de l’organisation terroriste État islamique (EI), car une grande partie des relations d’approvisionnement et de commerce extérieur s’effectuait à travers la frontière turque. La libération de Manbij signifiait l’interruption de l’approvisionnement de l’EI par le régime d’Ankara et annonçait la fin de la domination territoriale du califat autoproclamé.
La région est défendue par le Conseil militaire de Manbij contre les attaques permanentes de l’armée turque et de ses mercenaires islamistes, mais l’héritage de l’EI continue de faire des victimes. Le 12 novembre, un homme a été tué par l’explosion d’une mine alors qu’il labourait sa terre dans le village de Qurt Weiran, au nord-ouest de la ville.
Par ailleurs, le 26 juin, trois enfants ont été tués et deux autres blessés dans l’explosion d’une mine terrestre laissée par l’EI près du barrage de Tishrin, à vingt kilomètres au sud-est de Manbij.