Selon les informations provenant des prisonnières politiques de la maison d’arrêt de type M de Bayburt, en Turquie, les prisonnières subissent régulièrement des harcèlements de la part des gardiens.
Les prisonnières ont indiqué par l’intermédiaire de leurs proches qu’à la sortie de cellules, elles devaient être controlé par trois personnes ne portant pas d’uniformes et n’étant pas identifiables par un numéro d’immatriculation.
Outre les violences verbales pendant le dénombrement, il a été signalé que les détenues malades n’étaient pas soignées ou bien qu’elles étaient consultées menottés à l’hôpital.
« Ma fille n’a pas pu se faire soigner malgré ces maux de dents depuis maintenant près de deux ans », a indiqué la mère de la prisonnière Mülkiye Doğan.
Et d’ajouté : « Elle et ses amies ont toutes des problèmes de santé et malgré que certaines d’entre elles soient dans un état nécessitant des interventions médicales urgentes, elles ne sont pas soignées »
À Bayburt comme dans la plupart des prisons turques, au cours des fouilles fréquentes des cellules, des objets personnels sont endommagés et saisis, y compris des photos.
Dans les prisons de Turquie, les prisonnier.e.s sont souvent la cible de répressions psychologiques, ils se voient régulièrement interdire des journaux, des papiers blancs, des stylos, des crayons pour dessiner.