Seyvan Ebrahimi, enseignant et activiste culturel kurde, a été condamné à un an d’emprisonnement et 40 coups de fouets en Iran.
Selon le réseau des droits humains du Kurdistan (KHRN), Ebrahimi, membre influent de l’organisation socioculturelle Nûjîn, a été condamné à un an d’emprisonnement et 40 coups de fouet pour des activités jugées subversives. Il est incarcéré à la prison de Sine (Samandaj) au Kurdistan oriental.
Reconnu pour son travail dans la promotion de la langue et de la littérature kurdes ainsi que son engagement en faveur de l’éducation dans les zones rurales isolées, Ebrahimi a été arrêté et jugé pour ses efforts visant à renforcer la société kurde, souvent marginalisée et réprimée par le gouvernement central iranien. Ses actions comprennent également des initiatives pour la libération de sa femme, Zara Mohammadi, elle-même emprisonnée et à la tête de l’organisation Nûjîn.
Outre cette peine déjà en cours, une autre sentence a été prononcée début décembre, lui réclamant onze ans de réclusion pour « formation d’un groupe dans le but de perturber la sécurité nationale » et « propagande contre l’État ». Bien que ce dernier jugement ne soit pas encore définitif, les perspectives semblent sombres pour Ebrahimi, avec une possible incarcération s’étendant jusqu’en 2034.