Depuis 12 jours, Werisha Moradî, militante kurde et membre du Congrès des femmes libres du Kurdistan oriental (KJAR), mène une grève de la faim pour protester contre sa condamnation à mort par le régime iranien.

La Communauté des Femmes Libres du Kurdistan Oriental (KJAR) appelle à la solidarité avec l’activiste kurde Warisha Moradi, actuellement en grève de la faim à la prison d’Evin, en Iran.

Elle exhorte les militantes, les communautés pro-liberté et les organisations internationales à soutenir cette militante politique emprisonnée.

Warisha Moradi, connue sous le nom de Ciwana Sine, a entamé une grève de la faim illimitée le 10 octobre, Journée mondiale contre la peine de mort, pour protester contre l’usage de la peine capitale en Iran et sa propre détention prolongée. Arrêtée le 1er août 2023 près de sa ville natale de Sine (Sanandaj), elle est accusée d’« inimitié envers Dieu » et de « rébellion armée », en raison de son appartenance au KJAR, une organisation liée au mouvement des femmes kurdes.

Le KJAR, que le régime iranien qualifie de « terroriste séparatiste », dénonce dans son communiqué la violence et la répression exercées par l’État iranien, notamment contre les femmes et les minorités. Il critique l’usage de lois discriminatoires et la répression de toute opposition. Le régime cherche à étouffer la dissidence, y compris les voix des prisonnières politiques comme Warisha Moradi.

Malgré les pressions et la torture psychologique qu’elle subit, Warisha Moradi continue de dénoncer la peine de mort, notamment en soutenant d’autres prisonnières comme Sharifah Mohammedi et Pakshan Azizi. Sa grève de la faim vise à attirer l’attention sur la répression des militants de la liberté en Iran.

« Warisha Moradi est la voix des femmes et des travailleurs opprimés par le régime islamique », déclare le KJAR. Il appelle à une mobilisation internationale pour soutenir son action et dénoncer les crimes du régime iranien.

Cet appel à la solidarité intervient dans un contexte de répression croissante en Iran, où le régime tente de museler toute forme de contestation.

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