Muhammad Hamad Karkir, un jeune homme kurde, a été enlevé par des mercenaires affiliés à l’armée d’occupation turque. Ce dernier incident dans le district de Janders soulève de nouvelles inquiétudes sur la sécurité et la stabilité dans cette région troublée.
Selon l’Organisation des Droits Humains – Afrin, les mercenaires de l’entité connue sous le nom de « Ahrar al-Sharqiya », agissant pour le compte de l’occupation turque, ont capturé Muhammad Ahmed Karkir, 25 ans, également connu sous le nom de « Hamouda al-Hallaq », le 15 février. Le jeune homme, originaire du quartier Al-Tahtani de la ville de Janders, a été emmené de force à la prison d’Eska, tristement célèbre pour être sous le contrôle des services de renseignement de l’occupation turque.
Dans un développement troublant, les ravisseurs ont exigé une rançon de 2 000 dollars américains pour la libération de Karkir. Ils ont menacé de l’accuser de terrorisme si la somme n’était pas versée, ajoutant une couche supplémentaire d’angoisse et de désespoir pour sa famille et ses proches.
Depuis l’occupation d’Afrin par la Turquie et ses mercenaires en mars 2018, la région a été le théâtre de multiples violations des droits humains. Des rapports font état de meurtres, de viols, de pillages et d’enlèvements, souvent en échange de rançons. De plus, la politique de réinstallation forcée menée par les autorités d’occupation a déplacé de nombreux résidents originaux d’Afrin, les remplaçant par des Syriens déplacés de force depuis le territoire turc.
Ce dernier enlèvement souligne l’impératif urgent pour la communauté internationale d’intensifier ses efforts pour résoudre la crise syrienne et mettre fin aux souffrances des civils innocents pris au piège dans ce conflit prolongé.