14 personnes, dont des femmes, ont été enlevées à Afrin, dans le nord de la Syrie, par une formation djihadiste affiliée à l'occupation turque
La région kurde d'Afrin, dans le nord de la Syrie, est occupée par la Turquie depuis mars 2018

14 personnes, dont des femmes, ont été enlevées à Afrin, dans le nord de la Syrie, par une formation djihadiste affiliée aux forces d’occupation turques.

Selon les informations provenant de source locale, la formation Faylaq al-Sham (Légion du Levant), affiliée à Ankara, a enlevé 14 civils du village d’Iska, dans le canton occupé d’Afrin, le 3 novembre. Les personnes enlevées, parmi lesquelles figurent plusieurs femmes, sont âgées de 23 à 56 ans.

Les sources locales indiquent par ailleurs que, le 4 novembre, les services de renseignement turcs et la « police militaire » composée de mercenaires ont enlevé deux personnes âgées dans le village de Gemruk à Mabata, un district d’Afrin.

La veille, 3 femmes ont été enlevées à Suluk, dans la région de Girê Spî (Tall Abyad), une autre zone sous occupation turque dans le nord de la Syrie.

S’appuyant sur des factions de mercenaires djihadistes réunies au sein d’une formation baptisée Armée nationale syrienne (ANS), la Turquie a institué un régime de terreur dans les régions qu’elle a envahies et occupées au nord de la Syrie. Les populations autochtones sont confrontées systématiquement à des crimes de guerre, tels que les exécutions, la torture, le pillage et les enlèvements. Selon les organisations de défense des droits humains, ces crimes s’inscrivent dans la campagne turque de nettoyage ethnique contre les Kurdes.

Laisser un commentaire