Le service de renseignement turc (MIT) et des mercenaires alliés ont enlevé 9 personnes dans la région occupée d’Afrin, dans le nord de la Syrie, tout en abattant des dizaines d’arbres appartenant aux habitants locaux.
L’Organisation des droits humains d’Afrin-Syrie a publié un rapport dénonçant les violations des droits humains commises par l’État turc et ses mercenaires dans cette ville du nord de la Syrie. Ce rapport fait état de crimes contre les civils, notamment des enlèvements, des demandes de rançon et des destructions écologiques.
Selon le rapport, le 2 octobre 2024, des membres de la « police » affiliée à l’État turc ont enlevé deux habitants de la région. Cîhan Bekir Elo (30 ans) et Cewdet Kênco Kênco (35 ans), originaires de la ville de Celemê, dans le district de Jindires, ont été arrêtés à un poste de contrôle situé dans le village de Qetmê, dans le district de Shera. Cîhan Bekir Elo a été transféré à la prison de Raiyê, tandis que Cewdet Kênco Kênco a été conduit à la prison d’Ezaz, sur ordre de l’Organisation nationale de renseignement turque (MIT).
Le 15 novembre, d’autres enlèvements ont été signalés. Rêber Hesen Reşîd (34 ans), originaire du village de Kaxirê, dans le district de Mabata, ainsi que Mistefa Ehmed Ehmed (42 ans) et Enwer Mihemed Elî (40 ans), du village de Badîna, dans le district de Rajo, ont été capturés par la gendarmerie turque alors qu’ils tentaient de franchir la frontière vers la Turquie. Quatre autres personnes originaires d’Alep ont également été arrêtées dans des circonstances similaires. Les ravisseurs ont exigé une rançon auprès de leurs familles pour obtenir leur libération.
Par ailleurs, les groupes mercenaires Al-Amshat et Hemzat, affiliés à l’État turc, ont abattu 30 arbres dans le village de Qeretepe, situé dans le district de Shera. Parmi ces arbres, 25 étaient des oliviers appartenant à Nidal Eli Ehmed, tandis que 7 autres, également des oliviers, appartenaient à un certain Xelîl Hiso.
Ces actes s’inscrivent dans une campagne systématique visant à terroriser la population locale et à détruire les ressources naturelles de la région.