229 avocats iraniens ont envoyé une lettre commune au pouvoir judiciaire iranien pour s'opposer aux condamnations à mort de Warisha Muradi, Pakshan Azizi et Sharifa Muhammadi.
Les militantes kurdes Warisha Muradi, Sharifa Muhammadi et Pakshan Azizi, toutes trois condamnées à la peine de mort par le régime iranien

Dans une lettre commune adressée au pouvoir judiciaire iranien, 229 avocats iraniens réclament l’annulation des condamnations à mort prononcées contre Warisha Muradi, Pakshan Azizi et Sharifa Muhammadi.

229 avocats iraniens ont adressé une lettre commune au pouvoir judiciaire iranien pour s’opposer aux condamnations à mort prononcées par le régime islamique à l’encontre de trois militantes kurdes: Warisha Muradi, Pakshan Azizi et Sharifa Muhammadi.

Les signataires soulignent la nécessité de suspendre ces peines capitales et de réexaminer les dossiers. « Ces condamnations violent non seulement les principes du droit islamique, du droit humanitaire et des droits fondamentaux, mais aussi les normes internationales relatives au droit à la vie. Elles menacent l’unité nationale et renforcent le sentiment de discrimination », indique la lettre.

La prisonnière politique kurde Pakshan Azizi a vu sa condamnation à mort confirmée par la cour suprême iranienne le 8 janvier 2025. Deux mois auparavant, une autre militante kurde, Warisha Muradi, avait également été condamnée à la peine de mort pour « trahison ». 

Quant à Sharifa Muhammadi, elle a été condamnée une nouvelle fois à la peine capitale le 13 février, alors que sa condamnation initiale avait été annulée en octobre 2024. La femme kurde de 45 ans, militante des droits des femmes originaire d’Urmia, avait été jugée en 2023 pour « propagande contre l’État » et condamnée à mort le 4 juillet 2024 par le tribunal révolutionnaire iranien.

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