Suite à la levée des couvre feux à Sirnak, Mardin, Diyarbakir et Hakkari 18 enfants ont perdu la vie et 33 enfants ont été blessés en appuyant sur des mines ou des bombes déposées par l’armée turque.
Malgré l’absence de conflits, les bombes laissées par l’armée dans les villages de Şırnak, Cizre, İdil, Silopi, de Diyarbakır : Sur, Lice, Silvan, de Mardin : Nusaybin, Dargeçit, de Hakkari : Yuksekova et Şemdinli continuent d’être un danger pour les habitants.
Les enfants pensant qu’il s’agit de jouets y perdent la vie ou sont blessés. En raison du manque de précautions, les enfants peuvent entrer librement dans les anciennes « zones de combats » et font exploser les bombes qui avaient été placées durant les couvre-feux.
Le déminage est un problème majeur dans les villes kurdes qui, depuis les années 1990 ont été minées par l’armée turque.