Sur les 19 militants politiques et syndicaux arrêtés la semaine dernière, 14 ont été placés en détention à Diyarbakir.
Pas moins de 19 militants politiques et syndicaux avaient été arrêtés et placés en garde à vue suite à des raids policiers menés les 8 et 9 novembre dans cinq provinces, principalement dans la région kurde de Diyarbakir. Accusés d’« appartenance à une organisation terroriste » sur la base de récits de témoins anonymes, ils ont été déférés au tribunal après une prolongation de leur période de garde à vue.
Inculpées pour appartenance à une organisation terroriste, 14 personnes ont été incarcérées, tandis que 5 autres ont été libérées. Parmi les détenus, figurent plusieurs dirigeants locaux du HDP, des syndicalistes et une membre du mouvement des Mères pour la Paix.
Les accusations sont fondées sur la participation des détenus à des actions de protestation contre la nomination d’administrateurs à la tête des municipalités du Parti démocratique des Peuples (HDP), la participation à des manifestations contre la violence à l’égard des femmes, des déclarations de presse en solidarité avec les membres détenus du syndicat de l’éducation Eğitim-Sen et des événements commémoratifs à la mémoire du journaliste kurde assassiné Musa Anter et des victimes du massacre de Halabja.