Le conseiller spécial des Etats-Unis William Rubak et plusieurs diplomates américains ont rencontré mercredi 12 juin les représentants de l'AANES
Le conseiller spécial des Etats-Unis William Rubak et plusieurs diplomates américains ont rencontré mercredi 12 juin les représentants de l'AANES

Une délégation composée de plusieurs diplomates américains a rendu visite ce mercredi matin à l’Administration autonome du Nord et de l’Est de la Syrie (AANES). William Rubak, conseiller spécial des Etats-Unis auprès des forces de la coalition internationale, a souligné que la raison de cette visite était de discuter des moyens pour renforcer les relations avec l’AANES et les Forces démocratiques syriennes (FDS), dans le cadre de la deuxième phase de la lutte contre Daesh, et à répondre aux besoins de la population de la région.

La délégation américaine a été reçue par les coprésidents du Conseil exécutif de l’AANES, Abdul Hamid Al Muhbash et Berivan Khalid, ainsi que leur adjointe, Elizabeth Quriya.

Une réunion à huis clos a eu lieu au siège du Conseil exécutif de l’AANES, dans le district d’Ain Issa.

A l’issue de la réunion, William Rubak a déclaré aux médias que le but de la visite était d’aider et soutenir les Forces démocratiques syriennes et l’Administration autonome, en termes de sécurité.  “Nous renforcerons nos relations avec l’AANES et les FDS au cours de la deuxième phase de la campagne contre les cellules dormantes de Daesh, après les avoir battues géographiquement.”

Rubak a souligné qu’il avait discuté avec les responsables de l’AANES sur les moyens de fournir de l’aide aux populations de la région, notamment en matière de sécurité. 

“Nous apprécions les efforts déployés par les populations de la région et nos partenaires des FDS pour éliminer le terrorisme et nous continuerons à travailler avec nos partenaires pour répondre aux besoins de la population de la région.”

Concernant la mise en place d’un tribunal international pour juger les djihadistes étrangers de l’EI, Rubak a déclaré: “Nous n’avons pas discuté de cette question aujourd’hui avec l’AANES, mais le sujet est très important. Nous en discutons avec nos alliés et les autres parties et apprécions les efforts de la région.”

Laisser un commentaire