Emrullah Acar, correspondant de l’agence de presse kurde Mezopotamya a été arrêté vendredi, aux premières heures du matin, à Urfa.
Emrullah Acar, correspondant de l'agence de presse kurde Mezopotamya, arrêté vendredi matin à Urfa, dans le cadre d'une enquête ouverte par le ministère public turc pour "appartenance à une organisation terroriste"

Emrullah Acar, correspondant de l’agence de presse kurde Mezopotamya, a été arrêté vendredi, aux premières heures du matin, à Urfa. Une autre personne, Hivda Sarılmaz, aurait été placée en garde à vue à Bingöl dans le cadre de la même opération.

Le domicile du journaliste de l’agence de presse kurde Mezopotamya (MA), Emrullah Acar, a été perquisitionné à Urfa, au Nord-Kurdistan (Turquie), dans la matinée de vendredi, suite à une enquête diligentée par le parquet de Malatya pour “appartenance à une organisation terroriste”. Le journaliste a été placé en garde à vue à l’issue de la perquisition. Par ailleurs, son ordinateur et la carte mémoire de son appareil photo ont été saisis par la police. 

Emrullah Acar a été conduit au département de police d’Urfa d’où il devrait être transféré à Malatya. Dans le même temps, l’on a appris qu’une autre personne, Hivda Sarılmaz, a été arrêtée à Bingöl dans le cadre de la même enquête.

Une autre journaliste, Hikmet Tunç, correspondante de l’agence de presse féminine Jin News, a vu son domicile brutalement perquisitionné par la police ce vendredi matin. Les policiers ont indiqué à Mme Tunç que le bureau du procureur général de Van avait ordonné de fouiller la maison après avoir reçu des informations selon lesquelles “une arme et une bombe” y étaient cachées. Après avoir minutieusement fouillé la maison, les policiers sont repartis sans avoir rien saisi.

La Turquie est régulièrement épinglée par les organisations de défense de la presse pour sa répression à l’encontre des journalistes. Placé en 153e position au classement mondial de la liberté de la presse, le régime du président turc Erdogan est l’un des plus grands prédateurs des médias. 

Laisser un commentaire