Jeûne-de-la-mort-Grève-de-la-faim
Photos de quelques un.es des prisonnier.es politiques engagé.es dans le jeûne de la mort à compter du 30 avril

Un groupe de grévistes de la faim détenus dans les prisons turques a commencé aujourd’hui un jeûne de la mort pour protester contre l’isolement ininterrompu d’Abdullah Ocalan, leader emprisonné du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK).

15 prisonnier.es du PKK et du PJAK (Partiya Jiyana Azad a Kurdistan) ont annoncé passer à un « niveau supérieur de la résistance », disant être prêt.es à mourir si leurs demandes ne sont pas satisfaites.

15 prisonnier.es du PKK et du PJAK (Partiya Jiyana Azad a Kurdistan) ont annoncé passer à un « niveau supérieur de la résistance », disant être prêt.es à mourir si leurs demandes ne sont pas satisfaites.

Dans un communiqué, le groupe a averti que l’État turc, engagé dans une forme de torture vis-à-vis de M. Ocalan, violait le droit international, affirmant que de telles pratiques faisaient partie d’une politique « de destruction absolue et de génocide ».

Les grévistes de la faim ont souligné que rompre l’isolement de M. Ocalan et lui permettre de rencontrer ses avocats qu’il n’a pas vus depuis 2011, était nécessaire pour résoudre la situation actuelle et trouver une solution pacifique à la question kurde.

« L’unique moyen pour la Turquie de sortir de la crise et du chaos actuel passe par une solution à la question kurde et une démocratisation de la Turquie. » 

Environ 7000 personnes ont rejoint la campagne de grève de la faim initiée par la députée du HDP (Parti démocratique des Peuples) Leyla Guven le 8 novembre 2018.

La parlementaire avait été arrêtée en janvier 2018 pour avoir dénoncé l’invasion illégale du canton kurde d’Afrin, dans le nord de la Syrie, et son occupation par la Turquie.

L’État turc répond sévèrement à celles et ceux qui soutiennent les grèves de la faim.

Dimanche dernier, les autorités ont attaqué un groupe de femmes kurdes âgées devant la prison de type-M de Kocaeli, où elles tiennent un sit-in depuis 20 jours. Elles ont été menacées d’arrestation et sommées de quitter les lieux.

« Peu importe ce que vous faîtes, nous n’abandonnerons pas, » ont affirmé les familles en promettant de revenir le lendemain.

Article écrit par Steeve Sweeney et paru le 29 avril 2019 dans la quotidien britannique « Morning Star ».

Dans un communiqué, le groupe a averti que l’État turc, engagé dans une forme de torture vis-à-vis de M. Ocalan, violait le droit international, affirmant que de telles pratiques faisaient partie d’une politique « de destruction absolue et de génocide ».

Les grévistes de la faim ont souligné que rompre l’isolement de M. Ocalan et lui permettre de rencontrer ses avocats qu’il n’a pas vus depuis 2011, était nécessaire pour résoudre la situation actuelle et trouver une solution pacifique à la question kurde.

« L’unique moyen pour la Turquie de sortir de la crise et du chaos actuel passe par une solution à la question kurde et une démocratisation de la Turquie. » 

Environ 7000 personnes ont rejoint la campagne de grève de la faim initiée par la députée du HDP (Parti démocratique des Peuples) Leyla Guven le 8 novembre 2018.

La parlementaire avait été arrêtée en janvier 2018 pour avoir dénoncé l’invasion illégale du canton kurde d’Afrin, dans le nord de la Syrie, et son occupation par la Turquie.

L’État turc répond sévèrement à celles et ceux qui soutiennent les grèves de la faim.

Dimanche dernier, les autorités ont attaqué un groupe de femmes kurdes âgées devant la prison de type-M de Kocaeli, où elles tiennent un sit-in depuis 20 jours. Elles ont été menacées d’arrestation et sommées de quitter les lieux.

« Peu importe ce que vous faîtes, nous n’abandonnerons pas, » ont affirmé les familles en promettant de revenir le lendemain.

Article écrit par Steve Sweeney et paru le 30 avril 2019 dans le quotidien britannique Morning Star:

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