La répression à l’égard des prisonniers politiques ne cesse de s’intensifier depuis la nomination d’un nouveau directeur dans la prison de Kırıklar située à Buca, dans la province d'Izmir.
Image d'illustration.

La répression à l’égard des prisonniers politiques ne cesse de s’intensifier depuis la nomination d’un nouveau directeur dans la prison de Kırıklar située à Buca, dans la province d’Izmir. 

Les détenus de la prison de haute sécurité de Kırıklar ont écrit à l’Association d’aide aux familles de prisonniers de la région égéenne (EGE-TUHAYDER) pour dénoncer les violations dont ils sont victimes. Ils ont appelé à une prise de conscience de la population contre l’oppression.

Les prisonniers dénoncent, entre autres, l’installation de caméras de surveillance dans les cellules et les cours, la réduction des durées de visite et les changements fréquents de cellules. Ils ajoutent qu’ils sont confrontés à des peines disciplinaires lorsqu’ils réagissent aux violations, précisant qu’ils sont actuellement sous le coup de poursuites.

Rappelant que des restrictions ont été imposées en prison en raison de la pandémie, les détenus ont déclaré que, malgré le processus de normalisation, les conditions d’isolement se poursuivent et que leurs droits sont constamment violés. « Le nombre de visites a été réduit de quatre à deux fois par mois », indique la lettre.

Critiquant l’attitude du nouveau directeur, la lette ajoute: « Le directeur fait pression sur le personnel pour préparer le terrain aux attaques. Les cours de promenade et les cellules qui sont nos espaces de vie privé sont surveillées avec des caméras. Le directeur a lancé une enquête contre nous parce que nous couvrons les caméras. Nous avons eu de lourdes sanctions. »

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