Depuis le début de l'année, plus de cent personnes ont été exécutées en Iran, selon l’organisation de défense des droits humains Hengaw.

Depuis le début de l’année, plus de cent personnes ont été exécutées en Iran, selon l’organisation de défense des droits humains Hengaw. Près de la moitié des personnes exécutées appartenaient aux minorités kurde et baloutche.

Selon les informations publiées par l’organisation kurde de défense des droits humains Hengaw, plus d’une centaine de personnes ont été exécutées en Iran depuis le début de l’année. Les autorités ont exécuté au moins 102 condamnations à mort au cours des mois de janvier et février, d’après l’ONG basée à Oslo.

Les condamnations à la peine capitale concernent majoritairement des membres de groupes ethniques persécutés et marginalisés, indique Hengaw. Depuis le début de l’année, le régime iranien a exécuté au moins 33 Kurdes et 15 Baloutches. 

Selon Hengaw, au moins cinq des personnes exécutées étaient des prisonniers politiques. Parmi eux se trouvaient le Kurde Arash Sarkawt Ahmadi, exécuté dans la prison de Kermanshah, au Kurdistan oriental (Rojhilat), et l’ex-vice ministre de la défense Ali Reza Akbari. Accusé d’espionnage, le sexagénaire, qui avait la double nationalité britannique et iranienne, a été pendu trois jours après sa condamnation à mort.

Le régime iranien a multiplié les condamnations à mort et les pendaisons suite au soulèvement populaire déclenché par la mort de Jîna Mahsa Amini, une jeune kurde décédée à la mi-septembre après des tortures en garde à vue.

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