Emprisonné à Silivri, dans la province d’Istanbul, Abdürrahim Baybars a expliqué les pressions croissantes à l'encontre des prisonniers
L'entrée du complexe pénitentiaire de Silivri, dans la province d'Istanbul

Emprisonné à Silivri, dans la province d’Istanbul, Abdürrahim Baybars a expliqué, lors d’un entretien téléphonique avec sa famille, les pressions croissantes auxquelles les prisonniers sont confrontés.

Baybars a déclaré que le 7 octobre, le quartier dans lequel il est détenu avait été perquisitionné et que les prisonniers avaient été déplacés. Il a ajouté que la communication avec ses amis avait été interrompue, et qu’on leur avait dit que certains prisonniers seraient transférés au bloc E et que d’autres seraient envoyés à la prison n° 3.

Baybars a souligné que cette directive venait du ministère de la Justice et ajouté que seuls les détenus de son quartier avaient été déplacés, cela à 4 heures du matin et sans aucune explication.

Le prisonnier politique kurde a expliqué à sa famille qu’il avait été emmené dans un lieu en forme de cage avec 13 autres personnes, et qu’ils étaient isolés des autres détenus.

Le frère d’Abdürrahim Baybars, Abdulkadir, détenu dans la prison de Kürkçülera, a également téléphoné à sa famille. Incarcéré dans le cadre de l’affaire de Nusaybin, Baybars est détenu dans une cellule individuelle depuis 4 ans. Il a déclaré qu’il continuait la grève de la faim qu’il avait entamée il y a 23 jours.

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