Un attentat terroriste contre le siège du CDK-F a fait au moins 3 morts. Le CDK-F appelle à une grande marche samedi à Paris
La communauté kurde sous le choc après l'attentat terroriste qui a tué trois militants kurdes au siège du CDK-F, dans le 10e arrondissement de Paris

Un attentat terroriste contre le siège du CDK-F à Paris, ce vendredi, en fin de matinée, a fait au moins trois morts, dont la responsable du Mouvement des Femmes kurdes et un chanteur kurde. Le CDK-F appelle à une grande mobilisation samedi 24 décembre, à 12h, sur la Place de la République.

L’attentat terroriste perpétré contre le siège du Conseil démocratique kurde en France (CDK-F), dans le 10e arrondissement de Paris, a fait au moins trois morts et plusieurs blessés, dont certains sont dans un état grave. C’est ce qui ressort du dernier communiqué publié par le CDK-F vendredi, en fin de soirée. La plus grande organisation représentative des Kurdes de France appelle à une grande marche au départ de la place de la République, samedi 24 décembre, à 12 heures, « pour protester contre cet attentat terroriste qui meurtrit encore une fois le peuple kurde, et dénoncer la complaisance de la France avec le régime fasciste turc, une complaisance qui laisse la porte grande ouverte aux attentats meurtriers contre les Kurdes en France ».  

Lors d’une conférence de presse organisée par le CDK-F, vendredi soir, le porte-parole de l’organisation kurde, Agit Polat, a souligné le « caractère terroriste » de l’attentat. « Encore une fois, la communauté kurde a été meurtrie en France, à Paris, dans ce même dixième arrondissement », a-t-il déclaré, faisant référence au triple assassinat perpétré à Paris, dix ans plus tôt, par un agent du service de renseignement turc (MIT). « Les évolutions politiques en Turquie concernant le peuple kurde nous laissent très clairement penser que ce sont encore une fois des assassinats politiques », a poursuivi M. Polat, qui s’est indigné du fait que le caractère terroriste des crimes n’ait pas été retenu par le parquet. S’adressant aux autorités françaises, il a ajouté: « Arrêtez votre coopération avec les services de renseignement turcs, arrêtez votre complaisance face à l’impunité, arrêtez votre complaisance avec les autorités turques quand il s’agit de la sécurité des Kurdes! »

Une des victimes de l’attentat est Emine Kara, responsable du Mouvement des Femmes kurdes en France. Les deux autres victimes sont Mîr Perwer, un jeune chanteur kurde très connu dans la communauté, et Abdulrahman Kizil, un homme d’une soixantaine d’années.

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