La police charge les manifestants kurdes exigeant la libération d’Abdullah Öcalan, devant le Parlement européen à Strasbourg.

Le sit-in illimité devant le Parlement européen à Strasbourg se poursuit depuis le 23 octobre. Les manifestants demandent une visite urgente du Comité européen pour la prévention de la torture (CPT) au leader kurde Abdullah Öcalan, emprisonné sur l’île-prison d’Imrali.

Vers 14h40 mardi après-midi, un groupe turcs est venu dans la zone en voiture et a commencé à proférer des insultes contre les manifestants.

La police française est restée silencieuse face à la provocation du groupe fasciste et a préféré attaquer les manifestants kurdes qui ont tenté d’éloigner les provocateurs.

La police a utilisé du gaz lacrymogène et a recouru à la violence alors que les manifestants réagissaient à la répression. De nombreuses personnes, dont un journaliste, ont été cibles de la violence policière.

Abdullah Öcalan, n’a pas été autorisé à rencontrer ses avocats depuis le 27 juillet 2011 et la délégation d’Imrali depuis le 5 avril 2015.

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