A la suite du référendum au Sud-Kurdistan (Irak), l’administration de Bagdad demande à la Turquie et à l’Iran de fermer leur frontière avec le KRG.

Le ministre irakien des Affaires étrangères a publié une déclaration demandant à l’Iran et à la Turquie de fermer leur frontière avec le Sud-Kurdistan.

L’administration de Bagdad a aussi demandé à la Turquie et à l’Iran de ne traiter qu’avec le gouvernement central irakien pour tous les échanges commerciaux, les exportations et les ventes de pétrole.

La déclaration précise : « Dans une note envoyée aux ambassades turque et iranienne, nous avons demandé que seuls les postes frontières du gouvernement central irakien soient reconnus et que ceux qui ne sont pas sous son contrôle soient fermés. »

Le ministère a déclaré que « le gouvernement central irakien travaille avec la Turquie et l’Iran à la mise en œuvre des mesures prises conformément à la loi. »

Après le référendum, des réunions anti-kurdes se sont tenues entre Bagdad, Téhéran et Ankara. C’est en particulier l’administration d’Ankara qui cherche à construire une alliance contre les Kurdes avec les États de la région.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a dit dans son discours du 5 octobre : « Voilà, maintenant tout l’espace aérien sera fermé, les vols sont déjà interdits. Qui pourra entrer ? Comment pourrez vous sortir ? Les frontières seront bientôt fermées. Comment pourrez vous entrer ou sortir du pays ? »

Erdogan s’est aussi rendu récemment en Iran pour organiser le sentiment anti-kurdes.

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